Les fractures du l'extrémité inférieure du fémur.
I - fracture de l'extrémité inférieure du fémur : FEIF.
La particularité de ces fractures est d'être proche de l'articulation du genou.
On distingue ainsi les fractures au dessus du genou : supra-condyliennes
Et les fractures qui atteignent l'articulation : Inter condylienne ou trans condyliennes.
On remarque que l'anatomie n'est pas totalement retrouvée du fait de la complexité du puzzle osseux et des tractions musculaires et ligamentaires entravant la bonne remise en place des fragments osseux.
Dans ce cas il existait un trouble de rotation important ayant nécessité une reprise.
Leur traitement est difficile et nécessite de remettre en place correctement les condyles alignés ensemble puis de les synthèser au reste du fémur le plus souvent par une plaque.
Les suites sont longues et demandent facilement 6 mois de rééducation avec des passages en centre spécialisé.
Ces fractures atteignent le plus souvent des femmes âgées, parfois au dessus d'une prothèse de genou. Chez les jeunes il s'agit de fractures violentes lors d'un accident de la circulation ou de ski ou de sport rapide du fait d'une haute énergie cinétique.
Les séquelles sont presque systématiques lorsque l'articulation est atteinte car il reste toujours une perte de flexion et parfois d'extension. La survenue d'une arthrose dans les 15 ans n'est pas rare et peut nécessiter une prothèse de genou dont les résultats restent moins bons que les prothèses sur genou sans ATCD fracturaire. Le principal problème étant celui de la raideur.
Fracture de l'extrémité inférieure du fémur sur Prothèse de genou :
En cas de fracture supra condylienne sur prothèse de genou les séquelles à type de raideur sont encore plus fréquentes et prononcées du fait de la présence de l'implant et de l'âge du patient. La synthèse est d'autant plus complexe que la place restant dans l'os pour le fixer est limitée par la présence du métal de la prothèse.